Dans Réflexions

 

Le bonheur… Voilà bien une chose à laquelle nous aspirons tous, n’est-ce pas? Chacun y va de ses moyens. Selon sa conception du bonheur aussi – car le concept est aussi très subjectif. Certains vont jusqu’à s’interroger sur son existence même et affirment que le bonheur n’existe pas en soi, qu’il n’existe que des instants de bonheur.

Pour ma part, j’ai opté pour la théorie des lunettes roses: depuis que j’ai compris que le monde était plus amusant et, surtout, plus joli avec de la couleur, je ne les enlève plus. Je préfère voir les éclaircies plutôt que les nuages dans le ciel. J’ai décidé de voir, chez toute personne, ce qu’elle a de bon en elle. J’ai décidé de transformer le monde en plaine de jeu géante. J’ai décidé de faire confiance à celle que j’appelle “ma bonne étoile”. J’ai décidé de faire confiance aux gens, aussi. Et vous savez quoi? J’ai rarement été déçue.

Pourquoi vous parler de bonheur aujourd’hui? Le paradoxe de cette question, c’est que le thème peut sembler tellement basique, presque simpliste, alors que finalement, s’il y a bien une chose qui nous réunit tous, c’est la quête du bonheur.

Jeudi après-midi, 13 heures. J’ai lâchement abandonné mes coworkers préférés pour aller profiter du soleil au bord d’un lac que je fréquente depuis toujours. Voilà des semaines que je passe mes journées et, parfois, mes soirées, le nez dans mon ordinateur. De plus, cet été, je n’ai pas pris de vacances – enfin, pas physiquement: je me suis contentée de regarder défiler, sur Facebook, les photos de vacances de mes amis – que je remercie d’ailleurs au passage puisque grâce à eux, j’ai voyagé tout l’été pour pas un rond.

Bref. Tout ça pour dire que ces dernières semaines ont été intenses et que ce matin, en me rendant compte de la belle journée qui se préparait, j’ai décidé d’abandonner mon ordinateur pour aller me baigner dans mon lac.

Me voilà donc au volant de super-titine, toutes fenêtres ouvertes, mon ami C. à mes côtés. Tandis que nous nous éloignons de la capitale, un bien-être, une joie m’envahissent soudain: un profond sentiment de liberté m’inonde. La sensation de partir en vacances, alors que je ne m’éloigne que d’une vingtaine de kilomètres de chez moi. Pour quelques heures à peine, qui plus est. Mais c’est comme ça: le soleil, la musique dans la voiture, mon ami à mes côtés, mon lac qui m’attend: il ne me fallait rien de plus. Et je m’exclame: “c’est marrant, j’ai l’impression de partir en vacances. En fait, il ne faut pas grand-chose pour être heureux”. Et mon ami C. de me répondre: “Il paraît que c’est cela, la recette du bonheur: savoir apprécier ce que l’on a”.

Savoir apprécier ce que l’on a. C’est exactement cela. Ce “besoin de rien d’autre”. Ce sentiment du moment parfait. Vous savez? quand vous êtes juste bien. Pas besoin d’expliquer pourquoi – tous les ingrédients sont tout simplement là pour vous donner satisfaction. Et ce sentiment aussi que tout est possible. C’est presque enivrant. Je suis certaine que vous voyez ce que je veux dire.

Ces instants-là sont précieux. Sachons les reconnaître quand ils apparaissent. Sachons apprécier cette ivresse naturelle qu’ils provoquent. Sachons, aussi, la faire durer le plus possible. Car ces instants sont là pour nous rappeler combien la vie est précieuse et le monde est beau. Combien nous sommes tous semblables, aussi, malgré nos différences – qu’elles soient culturelles, sociales ou autres. Car tous, sans exception, tous nous aspirons à la même chose: le bonheur.

Après avoir lu ce billet, je vous propose un petit jeu. Je vous propose de passer le reste de la journée avec vos propres lunettes roses: regardez vos voisins avec bienveillance, souriez à des inconnus dans la rue, demandez/rendez un service à quelqu’un que vous ne connaissez pas – vous verrez, vous serez surpris! Et ensuite, revenez sur ce blog et racontez-nous vos expériences. D’accord?

La nomade (sédentaire)

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5 commentaires affichés
  • mgycqd
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    Merci pour ton optimisme et tes paroles pleines de bon sens et de simplicité… J’aurais aimé que mon ex lise ce billet avant de me larguer. Qui sait ça lui aurait peut-être provoqué un déclic.
    Je partage ton point de vue et celui de ton ami C. On passe trop de temps à se prendre le chou pour des CONNERIES et on passe hélas souvent à côté de l’essentiel.

    • lanomadesedentaire
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      Merci pour ton commentaire. Et à propos de ton ex, dis-toi que dans la vie, tout arrive pour une raison. Même si cette raison n’est pas évidente tout de suite, il arrivera un jour où tu comprendras pourquoi c’est arrivé.
      A bientôt!

      • mgycqd
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        Oui, il y a forcément une raison… Bien différente de celle qui a fait qu’on s’est rencontrés et qu’on s’est plus tout de suite… pour mieux se quitter quelques mois après !
        Arf… Je désespère de comprendre ! Mais au fond est-ce bien nécessaire ? La vie continue, et c’est devant qu’il faut regarder, pas dans le rétro.
        🙂

  • Mich-Much
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    Toujours une aussi belle iPlume, je devrais apprendre à les mettre de temps en temps ces lunettes rose…

    • lanomadesedentaire
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      Merci pour ton commentaire, Mich-Much. Les lunettes roses, c’est une question d’habitude. Il faut juste penser à les mettre, au début. Après, ça deviendra une habitude 😉

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